Dans sa lettre au compositeur Frank Martin datée du 3 mai 1972, Jean-Claude Piguet écrivait ceci : « Rickert qui est un philosophe allemand, disait aussi qu il y avait trois sortes de philosophes. Les faciles, qui n’ont pas grand chose à dire, les difficiles, qui ont quelque chose à dire mais ont bien de la peine à le dire, et les génies, qui ont quelque chose à dire et le disent simplement. C est dire : il y a les obscurs compliqués ou faciles, peu importe, les clairs qui s expriment de façon obscure, et les clairs qui sont clairs : et ce sont les plus difficiles. » Dans le monde de l’interprétation, le TRIO ÉLEGIAQUE brigue le dernier stade des clairs qui sont clairs avec un jeu des plus difficiles en ce sens qu il distille sa richesse à chaque écoute attentive avec une palette de détails et de nuances sans cesse renouvelée. Cet éloge est d autant plus justifié que cet enregistrement a été réalisé sans aucun montage au moyen d une véritable gravure directe exigeant de nos trois musiciens un sens artistique particulièrement développé et une grande sérénité. Leur performance est un pari sur la musique et non sur la technique ; nous sommes particulièrement fiers de vous la faire partager ! Alfred James www.peyrolerecords.com
1. Trio n° 1 opus 8 (1923)
2. Trois nocturnes pour piano (1924) – andante
3. trois nocturnes pour piano (1924) – andante quieto
4. Trois nocturnes pour piano (1924) – tempestoso